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963. (1856) Cours familier de littérature. I « Ve entretien. [Le poème et drame de Sacountala] » pp. 321-398

Je lus ces pièces, et ma crainte fut bientôt dissipée ; car si ce sont là les chefs-d’œuvre du théâtre indien, il me semble que Sacountala peut, à bon droit, mériter le titre de chef-d’œuvre des chefs-d’œuvre de ce théâtre. […] ce charmant arbuste ne semble-t-il pas me faire signe de ses rameaux flexibles, que l’on prendrait pour autant de jolis doigts dans la mobilité que leur imprime le zéphyr ? […] Qu’elle est ravissante cette saison où les arbres eux-mêmes semblent s’unir dans de tendres embrassements ! […] Une abeille, échappée du calice de cette malica, voltige autour de ma figure et semble vouloir s’attacher à mes lèvres ! […] Le héros semble prendre parti pour Sacountala.

964. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre V. Le souvenir du présent et la fausse reconnaissance »

Ils semblent introduire dans l’esprit certaines manières nouvelles de sentir et de penser. […] Mais cette situation, même avant d’être arrivée à son terme, nous semble devoir former un tout, étant découpée dans la continuité de notre expérience par l’intérêt du moment. […] Ce qui se dit et ce qui se fait, ce qu’on dit et ce qu’on fait soi-même, semble « inévitable ». […] Elle peut se produire de deux manières, soit par un sentiment de familiarité qui accompagne la perception présente, soit par l’évocation d’une perception passée que la perception présente semble répéter. […] Nous n’oserions l’affirmer ; mais il semble bien que nous soyons alors sur le chemin de la fausse reconnaissance, et qu’il y aurait peu de chose à faire pour y arriver.

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