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706. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque (2e partie) » pp. 81-155

Ces sonnets sont empreints de cette triste et poignante sérénité des heures du soir de la vie des grands hommes, où, à mesure que leur soleil baisse, leur âme semble grandir avec leur génie. […] Ces deux hommes d’œuvres si différentes semblaient être du même cœur ; leur correspondance et leurs entretiens ont le charme de la confidence, de l’amitié, de la poésie douce et des lettres intimes. […] Si le séjour de Venise ne vous convient pas, si vous craignez l’intempérie de l’automne, qu’on ne peut mieux corriger, ce me semble, que par la gaieté des propos avec ses amis, nous irons à Capo d’Istria, à Trieste, où l’on m’écrit que l’air est très bon. […] Je les ai visitées moi-même il y a peu de temps, dans une saison qui en relevait la sérénité ; j’y allais ; ivre des vers amoureux et religieux de Pétrarque, que tous les échos de ces belles collines semblaient se renvoyer pour fêter son tombeau. […] L’affaiblissement de son corps n’avait nullement atteint son âme ; il vivait du souvenir de Laure ; ce souvenir semblait se rajeunir dans son âme à mesure que sa vieillesse l’éloignait du temps de son grand amour.

707. (1891) Impressions de théâtre. Cinquième série

Cet âge arrive pour eux, semble-t-il, au bout de trente ou quarante ans. […] Il me semble pourtant qu’elle est exceptionnelle, — oh ! […] Il me semble d’ailleurs que sur l’essentiel j’avais répondu d’avance à M.  […] C’est la plus belle de toutes, et elle semble me regarder… Ah ! […] Il me semble que le cas exposé par M. 

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