Il expliqua ce qu’il entendait par les principaux : c’étaient les plus versés dans les questions théologiques, comme il ressortait de l’antithèse qu’il fit en disant au cardinal di Pietro, à qui s’adressaient ces paroles : “Faites que dans ce nombre se trouve le cardinal Consalvi, qui, s’il ignore la théologie, comme je le suppose, connaît bien, sait bien la science de la politique.” […] « Je veux qu’on fasse célébrer pour le repos de mon âme, dans le plus bref espace de temps qu’il sera possible, deux mille messes, destinant une aumône de cinq paoli pour chaque messe célébrée en présence de mon corps, soit à la maison, soit à l’église, et de trois paoli pour chacune des autres messes à célébrer à Saint-Laurent hors des murs, à Saint-Grégoire et dans d’autres églises où se trouvent des autels privilégiés avec indulgence spéciale, selon l’indication de mon héritier. […] « Sa Sainteté Notre Seigneur le Pape le permettant, mes obsèques auront lieu, avec la décence convenable, dans l’église Saint-Marcel au Corso, où se trouve la sépulture de ma famille. Me souvenant de la promesse que j’ai faite à mon bien-aimé frère André au lit de mort, lorsque, dans les derniers moments de sa vie, il me demanda qu’en signe du très tendre amour qui nous avait unis dans la vie, nos corps fussent unis dans la mort et renfermés dans le même sépulcre, je veux que si, à ma mort, ce sépulcre ne se trouve pas déjà préparé par moi, mon héritier en fasse faire un très modeste, et qui contiendra le cercueil de mon frère et le mien. » Après avoir pourvu aux besoins de son âme, réglé sa sépulture et spécifié avec une attention toute particulière les prières qu’il exige pour son salut, le cardinal Consalvi détermine les legs qu’il accorde à ses serviteurs.
En ajoutant une dimension à l’espace où l’on se trouve, on peut sans doute figurer par une chose, dans ce nouvel Espace, un processus ou un devenir constaté dans l’ancien. […] Je me tournerais vers ceux qui viennent de parler, et je leur dirais : « Laissez-moi d’abord vous féliciter de n’avoir que deux dimensions, car vous allez ainsi obtenir pour votre thèse une vérification que je chercherais vainement, moi, si je faisais un raisonnement analogue au vôtre dans l’espace où le sort m’a jeté. » Il se trouve, en effet, que j’habite un espace à trois dimensions ; et lorsque j’accorde à tels ou tels philosophes qu’il pourrait bien y en avoir une quatrième, je dis quelque chose qui est peut-être absurde en soi, encore que concevable mathématiquement. […] Ici l’invariant ds 2 n’est plus une somme de quatre carrés ayant chacun pour coefficient l’unité, comme il le serait si le temps était une dimension semblable aux autres : le quatrième carré, affecté du coefficient c 2 doit être retranché de la somme des trois précédents, et se trouve ainsi avoir une situation à part. […] Le physicien réel prend ses mesures dans le système où il se trouve, et qu’il immobilise en l’adoptant comme système de référence : Temps et Espace y restent distincts, impénétrables l’un à l’autre.