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2185. (1889) La littérature de Tout à l’heure pp. -383

Puis, qu’on interroge Gœthe : « Tous les pressentiments sur l’homme et sur la destinée qui me tourmentaient depuis mon enfance d’une vague inquiétude, je les vois dans Shakespeare expliqués et remplis ; il éclaircit pour nous tous les mystères, sans qu’on puisse indiquer où se trouve le mot de l’énigme. » Gœthe, habitué au mouvement du drame allemand, ne se laisse pas distraire par cet aspect du drame anglais. […] Il a confessé assez souvent ce qui le tourmente : il a peint ses angoisses, à plusieurs reprises, et à peine se trouve-t-il quelque âme qui sympathise à ces souffrances intolérables !

2186. (1880) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Première série pp. 1-336

Vous saurez que le roi a plus de noblesse dans ses armées que l’Angleterre n’a de soldats en Allemagne : je serais fâché qu’il se trouvât quelque garde de Sa Majesté qui prit vos expressions à la lettre227. » Ne réussit-il pas, dans ses derniers jours, à faire composer le département de la librairie de censeurs qui n’auraient pas voulu approuver une critique littéraire de M. de Voltaire, attendu, disaient-ils, qu’elle ne pouvait être que l’ouvrage de la passion et de la mauvaise foi ?

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