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31. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre premier. Astronomie et Mathématiques. »

Par philosophie, nous entendons ici l’étude de toutes espèces de sciences. […] Dans les sciences, ses dogmes ne s’opposent à aucune vérité naturelle ; sa doctrine ne défend aucune étude. […] qu’y a-t-il de moins positif que les sciences, dont les systèmes changent plusieurs fois par siècle ? […] Nous attribuons faussement à nos sciences ce qui appartient au progrès naturel de la société. […] Observons ici une de ces réactions si communes dans les lois de la Providence : les âges irréligieux conduisent nécessairement aux sciences, et les sciences amènent nécessairement les âges irréligieux.

32. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Marquis Eudes de M*** »

Aussi, en voyant les derniers faits qui se sont produits et qui semblent avoir posé eux-mêmes les questions à la science désorientée et muette, il a pensé que l’heure était venue d’une mise en demeure solennelle de cette science beaucoup trop… discrète, et il en a pris l’initiative. […] Hallucinations, névropathies mystérieuses, monomanies, dans lesquelles l’homme paraît, d’après tous les témoignages de la science, être obsédé, ou possédé, ou dominé par « les esprits », toutes ces affections épouvantables qu’il a étudiées avec le sens exercé du médecin qu’ont-elles inspiré à la science moderne, si ce n’est des « hypothèses malheureuses pour remplacer un vieux dogme oublié » ? L’auteur des Esprits oppose la science à elle-même dans ses plus célèbres représentants, dont il ouvre les livres sous nos yeux, et, le croira-t-on ? […] … Nul avant lui et nul comme lui n’avait jeté le gant à la science. […] Il n’a pas changé, il a le même dogme, il a la même conception des faits qu’autrefois Les sciences naturelles se sont modifiées, elles.

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