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1245. (1824) Discours sur le romantisme pp. 3-28

Ainsi, au milieu des sentiments qui font éclater la joie publique, il existe pour nous un motif particulier de nous réjouir, et d’honorer, dans le père de la patrie, le père des lettres, des sciences et des arts. […] D’un autre côté, les esprits, appliqués à observer la marche des affaires publiques, ou même à la diriger, demandent des notions plus positives, plus étendues, plus variées, sur les nombreux objets dont se compose la science du gouvernement.

1246. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Charles Baudelaire  »

La littérature satanique, qui date d’assez loin déjà, mais qui avait un côté romanesque et faux, n’a produit que des contes pour faire frémir ou des bégaiements d’enfançon, en comparaison de ces réalités effrayantes et de ces poésies nettement articulées où l’érudition du mal en toute chose se mêle à la science du mot et du rhythme. […] Eh bien, c’est égal, malgré la science et malgré la prose, il y a du poème et du poète aussi dans cette analyse, qui se fait honneur d’être sèche, exacte, précise, rechercheuse d’infiniment petites choses, côtoyant ce qui va cesser d’être tout à l’heure : l’abîme du rien, — sur les bords duquel aiment à se promener messieurs les faiseurs d’analyse !

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