Il a horreur de ce qu’il y a d’impudique, pourrait-on dire, dans cette façon d’aller faire les honneurs de soi-même à tout le monde, d’aller se raconter à tout venant, de se traîner sur la scène et d’y étaler ce qui devrait être le plus intime, ce qu’on devrait justement garder pour soi.
Il a vu la Révolution, affreuse partout, épouvantable, comme on sait, à Lyon, et il a gardé de ces scènes horribles, un souvenir que l’on retrouve à peu près dans tous ses ouvrages. […] L’homme, en ce moment, est véritablement double ; … l’hymne se brise et des querelles intestines du cœur naissent les dialogues sanglants de la scène. » Voilà de ces choses qui sont irréfutables tant elles sont insaisissables. […] Dans la Révolution il dira : « Le premier personnage qui entre en scène est le Parlement ; il réclame les Etats généraux de 1614 ; pour lui, le plus lointain avenir était de refaire une Fronde.