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1708. (1894) Les maîtres de l’histoire : Renan, Taine, Michelet pp. -312

Mais ce qui ne saurait se dire c’est le charme de sa parole. […] « Je ne sais, dit Renan. […] On sait l’issue de la lutte. […] D’autres savent et affirment, lui il voit et il sent. […] On sait ce qui suivit.

1709. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Correspondance de Voltaire avec la duchesse de Saxe-Golha et autres lettres de lui inédites, publiées par MM. Évariste, Bavoux et Alphonse François. Œuvres et correspondance inédites de J-J. Rousseau, publiées par M. G. Streckeisen-Moultou. — I » pp. 219-230

Ici, il n’y a plus trace avec lui de ses prédilections pour l’homme sauvage ou de la nature ; il rend hommage à la société et lui sait gré, même au milieu de ses abus, de tout ce que nous ; lui devons de bienfaits. […] en savons-nous mieux quelle est la route et quel sera le terme de notre courte carrière ? […] Qu’avons-nous acquis à tout ce vain savoir, sinon des querelles, des haines, de l’incertitude et des doutes ? […] La troisième lettre insiste et poursuit dans la même voie : « Nous ne savons rien, ma chère Sophie, nous ne voyons rien ; nous sommes une troupe d’aveugles jetés à l’aventure dans ce vaste univers. » Nos sens nous trompent. […] Or, on y lit en tête une notice qu’on sait être de la plume du cardinal Loménie de Brienne.

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