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1273. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gui Patin. — II. (Fin.) » pp. 110-133

Il sait et célèbre les anniversaires de leur mort. Il date sa vie par rapport à eux : il avait sept ans quand Scaliger est mort en 1609, à Leyde, tel jour de janvier, la veille d’une éclipse : « Ce démon d’homme-là savait tout, et plût à Dieu que je susse ce qu’il avait oublié !  […] Je ne sais s’il reste encore de ces médailles un peu ambitieuses à l’effigie de Gui Patin. […] Il sait aussi par cœur la Pathologie de notre Fernel, qu’il a autrefois lue par mon conseil. […] Nous savons qu’un littérateur de nos amis, et bien connu du public, a, depuis longtemps, préparé cet intéressant travail.

1274. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — III » pp. 455-479

Je voudrais y passer ma vie avec vous. » Le présent existait pour lui à Rome plus qu’il ne le croyait de loin et sur la foi des souvenirs ; mais il savait y mêler ce qui console. […] Chère amie, que vous méritez d’être heureuse, puisque vous savez aimer et penser ! […] Je n’ai connu personne qui ait su se faire aimer à Genève comme madame W… Hier, l’hospodar m’avait raconté sa mort ; tout le raout s’en est occupé. […]Savez-vous ce que j’avais en tête, ou plutôt dans mon cœur ? […] Causer était son occupation favorite ; mais il savait se défendre des importuns.

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