Outre les savants, nul ne se fait faute de prendre des mots à sa fantaisie : le faux principe de Ronsard que la perfection d’une langue est en proportion du nombre de ses mots, abuse tout le monde, et par dévouement à la langue nationale, on en vient à perdre tout respect de son génie et de sa pureté.
La barbarie n’aura jamais d’industrie savante, de forte organisation politique ; car tout cela suppose une grande application intellectuelle.