Victor Hugo, auquel toute notre digression préliminaire ne se rattache qu’autant qu’on le voudra bien et qu’on en saisira la convenance, les Feuilles d’Automne nous paraissent, comme à tout le monde, son plus beau, son plus complet, son plus touchant recueil lyrique.
Son palais intérieur a de grandes richesses amoncelées ; les chambres du milieu ont à leurs parois des peintures émouvantes qui ne demandent que le jour du soleil pour se manifester aux yeux ; mais les vitres par où ce jour pénètre, et au travers desquelles il nous est permis de regarder, ces vitres sont ternes et grises, elles ne nous laissent saisir que des reflets brisés et des lambeaux.