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798. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Malherbe »

Un Malherbe de Saint-Aignan avait vendu la terre de ce nom près de Caen pour pouvoir aller guerroyer en terre sainte ; il le revendiquait pour ancêtre. […] Mais pour en revenir à ces Larmes de saint Pierre et à ce qu’elles ont de meilleur, le saint, dans son désespoir, s’en prend à la vie, à la déloyale vie, qu’il apostrophe comme une personne distincte ; il lui dit des injures, l’accusant de mensonge et d’iniquité : On voit par ta rigueur tant de blondes jeunesses, Tant de riches grandeurs, tant d’heureuses vieillesses, En fuyant le trépas au trépas arriver ; Et celui qui, chétif, aux misères succombe, Sans vouloir autre bien que celui de la tombe, N’ayant qu’un jour à vivre, il ne peut l’achever ! « Ce dernier vers est divin », dit André Chénier, un peu jeune dans toute cette admiration de détail. — Saint Pierre se prend à envier le sort des Saints Innocents, massacrés pour Jésus-Christ et baptisés dans leur propre sang : Que je porte d’envie à la troupe innocente De ceux qui, massacrés d’une main violente, Virent dès le matin leur beau jour accourci ! […] Je voudrais un billet pour l’une des séances de l’Académie qui vont avoir lieu, soit la réception de Mérimée, soit et plutôt celle de Sainte Beuve.

799. (1898) Le vers libre (préface de L’Archipel en fleurs) pp. 7-20

Tu écarteras surtout ces autres Catholiques qui marient la Sainte Vierge avec Prométhée : ce sont des Tartarins au Mont-Salvat.

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