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29. (1901) La poésie et l’empirisme (L’Ermitage) pp. 245-260

Leurs drames, leurs romans ne seront-ils encore que des poèmes ? […] Leur roman n’en sera pas moins roman, drame leur drame, — mais roman document, mais drame plaidoyer ; — et par là ils se sauveront, et par là ils vaudront encore — mais sans le moyen de l’art. […] Le roman se fit impressionniste, ou naturaliste, ou psychologique. […] L’empirisme garda le sceptre du roman. […] Ses romans de mœurs, il les inventa.

30. (1887) La banqueroute du naturalisme

Mieux valait attendre ; et, puisque aussi bien, de roman en roman, il allait s’éloignant un peu plus de la décence, du naturel, et de la vérité, on en reparlerait, pour la dernière fois, quand il en serait tout à fait sorti. […] Sont-ce, en effet, des paysans, que les personnages du dernier roman de M.  […] Cette pauvreté de l’observation dans les romans de M.  […] Qu’un roman puisse à la rigueur se passer d’aventures et d’intrigue, de composition et de style, de grammaire et d’esprit, on le conçoit encore ; et il y en a des exemples ; mais ce que l’on n’a jamais vu, c’est un roman sans psychologie. […] Zola s’est fait une seconde nature s’y étale encore assez abondamment, mais ce sont enfin des romans presque lisibles.

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