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225. (1874) Premiers lundis. Tome I « Fenimore Cooper : Le Corsaire Rouge »

D’ordinaire, c’est par la fable que pèchent ses romans. […] Poète descriptif, poète rêveur, patriote sincère, il a cherché avant tout dans le cadre du roman historique une occasion d’épancher son âme, d’ouvrir son imagination, de célébrer une patrie et une cause qu’il aime. […] Aussi, malgré leurs défauts, les romans de l’auteur américain sont-ils de ceux qui procurent le plus de plaisir et d’émotion ; assez de beautés supérieures y rachètent quelques obscurités et quelques invraisemblances. […] Je dirais, si je l’osais, que dans ce roman les deux navires sont les deux personnages principaux, et que le Dauphin intéresse plus que le corsaire lui-même. […] Il nous paraît de plus que le roman aurait gagné en vraisemblance, sans perdre en intérêt, si le corsaire avait été moins habile en déguisements ; s’il avait eu des distractions, et, comme on dit, des absences moins longues et moins fréquentes ; s’il n’avait pas été précisément le frère de mistress Wyllis, l’oncle de Henry, le parent de Gertrude ; si mistress Wyllis avait attendu un peu moins tard à le reconnaître, etc.

226. (1890) Dramaturges et romanciers

Un bon roman est supérieur assurément à une mauvaise tragédie, mais entre un mauvais roman et une mauvaise tragédie nous n’hésiterons jamais. Un mauvais roman n’est qu’une platitude basse et souvent pernicieuse. […] Les deux autres romans que nous devons à M.  […] La donnée de ce roman est par trop française, et l’on dirait qu’en l’écrivant M.  […] S’il est une conclusion qui ressorte en toute évidence du roman de M. 

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