Il ne touchera pas moins le fond de notre cœur que le brillant chevalier, fils de roi, qu’il devint plus tard ; peut-être plus. […] De ce que nous avons perçu par la vue se dégage clairement à nous l’image de la chevalerie légendaire du Gral, souffrant du péché de son roi indigne et délivrée par un « simple qui, après un temps d’épreuves, reconnaît sa mission et l’accomplit. […] La traduction française (page xlv) : « on peut apprécier cet ouvrage d’après les rois, etc. » prête à des malentendus. […] » En allemand, ce sont en tout huit mots. « La fidélité » est celle à son roi ; « l’audace » qui a fait son malheur est d’avoir osé chercher pour son roi la femme que lui il aimait. […] Le roi confia à l’architecte deux projets pour Munich dont un nouvel opéra.
Je suppose un cas horrible, imprévoyable, et possible pourtant à des tigres-singes, comme vous a appelés M. de Voltaire ; on peut culbuter un roi, mais jamais le trône… Êtes-vous faits pour être des hommes, mes enfants, les plus jolis enfants du monde ? […] Il était d’avis que. dans tous les grands moments de l’histoire qui se prolongent et qui se fixent, « tout tient à un seul homme », ou à un très petit nombre ; les règnes, même les plus durs, lui semblaient offrir plus de chances aux talents et aux grands hommes que l’anarchie : Les Scipions, dit-il, étaient de grands aristocrates ; Périclès était une espèce de roi. […] Le prince de Ligne souffrait par moments de n’être pris que comme une curiosité, une simple utilité mondaine dans cette réunion de rois et de ministres qui allait trancher les destinées du monde.