Il ne perdit pas un instant de vue qu’il ne formait ni un homme de lettres ni un savant, mais un roi : il apprit au Dauphin tout ce qu’un roi doit savoir, il lui présenta toutes les connaissances par le côté qui pouvait l’aider à faire son métier de roi. […] L’esprit est large et libre, chrétien sans bigoterie, monarchiste sans servilité ; les papes et même les rois sont hardiment, sévèrement jugés. […] Pendant les conférences, le roi le nomma archevêque de Cambrai : après la signature, Bossuet le sacra. […] Parfois il prêchera pour le roi seul : sur les Devoirs des rois. […] Cette terrible responsabilité devant Dieu est le contrepoids de l’autorité absolue que Bossuet accorde aux rois sur la terre.
Mesnard la réduit à ce qu’elle dut être en effet, à un simple mécontentement du roi, à une éclipse passagère. […] Les comédiens lui en avaient donné un faux air, il l’a rectifié, et il est de mise partout, jusqu’au chevet du lit du roi, où il a l’honneur de lire quelquefois : ce qu’il fait mieux qu’un autre. […] Elles sont adressées à M. de Préfontaine, frère de l’abbé Le Roi, et qui avait été secrétaire des commandements de Mademoiselle de Montpensier : alors retire du monde, il habitait dans sa terre de Fresne, près Montoire, dans le Vendômois. […] Cour par ordre ou du moins avec l’agrément du roi. » Cependant, dans une lettre que l’on connaît d’ailleurs et que Racine écrivait à son fils, alors à Versailles, il lui parlait de la tumeur qu’il avait toujours au côté : « Je n’en ressens presque aucune incommodité, lui disait-il. […] Le roi et Mme de Maintenon ont paru prendre un fort grand intérêt à sa maladie… »