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646. (1890) La fin d’un art. Conclusions esthétiques sur le théâtre pp. 7-26

De quel ragoût devait être l’exquis Impromptu de Versailles, quand Molière, montrant sur la même scène des gentilshommes et des comédiens, raillait, à la barbe et à la perruque des marquis, leurs impertinents ridicules. […] Dans l’académie que je rêve, des artistes désintéressés, réfléchissant la conception de la vie et du monde, spéciale à ce petit groupe, ne ressasseront pas, comme les optimistes conventionnels, le tragique du malheur national et le comique du malheur matrimonial, mais traduiront, en des œuvres écrites bien que jouées, la résignation (dans la vie active) et l’ironie (dans la vie spectative), qui, parmi l’universel déterminisme, sont les seules postures d’esprit non ridicules.

647. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XX. La fin du théâtre » pp. 241-268

De quel ragoût devait être l’exquis Impromptu de Versailles, quand Molière, montrant sur la même scène des gentilshommes et des comédiens, raillait, à la barbe et à la perruque des marquis, leurs impertinents ridicules. […] Dans l’académie que je rêve, des artistes désintéressés, réfléchissant la conception de la vie et du monde, spéciale à ce groupe, ne ressasseront pas, comme les optimistes conventionnels, le tragique du malheur national et le comique du malheur matrimonial, mais traduiront, en des œuvres écrites bien que jouées, la résignation (dans la vie active) et l’ironie (dans la vie spectative), qui, parmi l’universel déterminisme, sont les seules postures d’esprit non ridicules.

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