… Ce vieux dandysme d’honneur n’est-il pas ridicule dans un homme qui a le cynisme grandiose de son moi, comme l’avait Médée ? […] Celui d’Octave Feuillet est la reproduction de ce monde, effacé et affecté tout ensemble, émoussé jusqu’en ses ridicules, et qui a remplacé le monde savoureux, spirituel et comique d’autrefois. […] Ce qui ne veut pas dire du tout qu’il fait l’important — ce qui serait ridicule — dans l’heureuse position qu’il doit à ses écrits.
Nous avions, il est vrai, le Roman comique de Scaron, & le Roman Bourgeois de Furetiere ; nous avions même le Gilblas de le Sage : mais tous ces Romans peignoient des ridicules, sans attaquer les vices, sans même nous faire bien appercevoir le danger de certaines passions, sans inspirer aucun sentiment louable. […] la même cause qui a fait éclore ailleurs tant d’autres opinions ridicules. […] Par là, ils rendirent très ridicule ce qui avoit paru très agréable.