/ 1635
491. (1911) La morale de l’ironie « Chapitre IV. L’ironie comme attitude morale » pp. 135-174

L’audace qui est une qualité chez le fort est un vice ridicule chez le faible. […] Si nous comprenons ce qu’il y a d’incohérent, d’essentiellement mauvais, de ridicule dans le monde, reconnaissons aussi nos incohérences et nos petitesses, et si nous ne pouvons les comprendre, méfions-nous en par provision. […] De plus notre vie, nos actes, notre imagination même sont enfermés dans un cercle si étroit, il y a autour de ce cercle tant de possibilités ou de réalités inconnues que les jugements portés par nous restent toujours incertains et petits ; s’ils sont trop arrêtés ou trop âpres, ils se teintent de ridicule.

492. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XIX. M. Cousin » pp. 427-462

Enfin, rien n’expliquerait une si ridicule folie, si ce n’est ceci qui explique tout dans ce Jourdain de la galanterie historique. […] Importants sont les Ridicules de l’histoire et des Grotesques politiques ! […] Cousin qui est Héro : il ne se contente pas, ma foi, du ridicule d’être un Léandre !

/ 1635