Voilà pourquoi la poésie, riche de tant de chefs-d’œuvre, crée sans cesse des œuvres nouvelles. […] Pour Hegel, le beau n’est pas seulement l’âme humaine ; c’est la vie dans toute son étendue et sa riche variété.
Pour le résumer en quelques traits, c’était, dans le temps qu’il avait toute sa vitalité normale, un talent extérieur, riche en mots, qui remuait puissamment la langue à la condition de la troubler, et qui y laissait un profond sillage, justement parce qu’il l’avait beaucoup troublée. […] à celle des lis qui ne sèment ni ne filent, à celles de l’Enfant prodigue, de la Maison nettoyée, du Bon Samaritain, du Mauvais riche, du Grain de sénevé, de la Robe nuptiale, de la Brebis perdue, enfin, à tous ces poèmes du divin Homère des cieux, qui n’endorment jamais personne… VII Et maintenant en a-t-on assez et en veut-on encore ?