Quand le Christ pardonne à Madeleine, ou à la femme adultère… La Grand’Rose, riche, belle encore malgré son âge [ils sont admirables en 1851 ! […] Les de Mégée sont de riches oisifs, le mari quarante ans, la femme trente-huit, qui ont une fille de dix-sept ans. […] Michel Aubier est depuis douze ans le mari très suffisamment heureux de Suzanne, fille de bons bourgeois riches. […] Elle épouse. — C’est Un beau mariage, d’Emile Augier, qui commence, avec cette différence que c’est la jeune fille qui, sans doute, a eu tort d’épouser plus riche qu’elle, tandis que chez Augier c’était le jeune homme qui avait fait la bêtise d’épouser une fille plus riche que lui. […] Le compère, de son côté, est l’amant d’une autre femme riche et se sert de vous comme maître chanteur auprès de celle-ci.
Pendant une saison, on se le disputa, et il se tint debout, dignement, parmi ces gens si riches et si nobles. […] Même indépendant et riche, il eût été malheureux. […] Comme il a la plus riche provision de costumes et le plus inépuisable talent de mise en scène, il fait manœuvrer très-agréablement tout son monde, et compose des pièces qui, à la vérité, n’ont guère qu’un mérite de mode, mais cependant pourront bien durer cent ans. […] Celui-ci, un des plus grands poëtes du siècle, fils d’un riche baronnet, beau comme un ange, d’une précocité extraordinaire, doux, généreux1228, tendre, comblé de tous les dons du cœur, de l’esprit, de la naissance et de la fortune, gâta sa vie comme à plaisir, en portant dans sa conduite l’imagination enthousiaste qu’il eût dû garder pour ses vers. […] Les catholiques sont émancipés, les bourgs-pourris sont abolis, le cens électoral est abaissé, les taxes injustes qui enchérissaient les grains sont révoquées, les dîmes ecclésiastiques sont converties en redevances, les lois terribles qui protégeaient la propriété sont adoucies, l’assiette de l’impôt est reportée de plus en plus sur les classes riches ; les vieilles institutions, arrangées autrefois au profit d’une race, et dans cette race au profit d’une classe, ne se maintiennent plus qu’à la condition de servir au profit de tous ; les priviléges deviennent des fonctions, et dans ce triomphe de la classe moyenne qui fait l’opinion et prend l’ascendant, l’aristocratie, passant des sinécures aux services, ne semble plus légitime qu’à titre de pépinière nationale conservée pour fournir des hommes publics.