« Madame de Staël fit encore quelques adieux plus marqués ou plus intimes que les autres à madame de Rumfort, qui, malgré son calme ordinaire et sa philosophie de personne riche et invulnérable, commençait à s’agiter un peu de l’inquiétude universelle ; elle dit : « Restez tranquille ici, vous, chère madame, vos noms vous protégent, votre maison sera parfois comme a été la mienne, l’hospice des blessés politiques de tous les partis.
Elle le sait aussi bien entretenir de bons et sages propos comme ferait une femme de vingt-cinq ans. » L’éducation toute lettrée et tout italienne de la jeune Écossaise achevait, en effet, tout ce qu’avait en elle ébauché une riche nature.