Qui ne se rappelle que les habitants de Saint-Sernin ont fait jusqu’à dix fois l’abandon de leurs biens et menaçaient encore de revenir à cette résolution affligeante, lorsqu’ils ont eu recours à l’administration ? […] En 1772, à propos du vingtième qui se perçoit sur le revenu net des immeubles, l’intendant de Caen, ayant fait le relevé de ses cotes, estime que, sur cent cinquante mille, « il y en a peut-être cinquante mille dont l’objet n’excède pas cinq sous et peut-être encore autant qui n’excèdent pas vingt sous654. » Des observateurs contemporains constatent cette passion du paysan pour la propriété foncière. « Toutes les épargnes des basses classes, qui ailleurs sont placées sur des particuliers et dans les fonds publics, sont destinées en France à l’achat des terres. » — « Aussi le nombre des petites propriétés rurales va toujours croissant. […] Compte général des revenus et dépenses fixes au 1er mai 1789 (Imprimerie royale, 1789). — Duc de Luynes, XVI, 49 Buchez et Roux, I, 206, 374.
David revient en secret à Jérusalem. […] Si je dis à mon serviteur : Les flèches sont en deçà de la pierre, cela voudra dire : Reviens avec assurance ; je te le jure par le Dieu vivant, il n’y a pas de danger ; mais si je dis à mon serviteur : Les flèches sont au-delà de la pierre, alors sauve-toi, car le roi t’aura disgracié. » « Fils d’une courtisane », dit Saül à Jonathas son fils, « pourquoi aimes-tu le fils d’Isaï de Bethléem ? […] Abigaïl, revenue en sa maison, trouve son mari ivre au milieu d’un festin ; elle lui raconte le danger qu’il avait couru.