C’était même plus qu’une boutade : c’était une dictée ; car le passage se retrouve presque textuellement dans une lettre de la Correspondance impériale, aujourd’hui imprimée : « (Au prince de Neuchâtel. — Gloubokoïé, 22 juillet 1812.) […] Ses prévisions de 1806 sur le péril d’une grande guerre dans le Nord allaient se réaliser : les succès si chèrement achetés du début présageaient assez le caractère de cette terrible et gigantesque aventure ; il l’a parfaitement définie en quelques traits expressifs, que les plus éloquents historiens avoueraient : « Toutes les passions religieuses et patriotiques avaient été allumées ; il fut aisé de prévoir qu’aux privations de la Lituanie allaient se réunir toutes les fureurs et les embarras d’une guerre nationale : nous allions retrouver une nouvelle Espagne, mais une Espagne sans fond, sans vin, sans ressources, sans villes. […] On retrouve trace, malgré tout, de la prévoyance du général Jomini dans ce passage de la Relation de la Campagne de Russie par le chef de bataillon Eugène Labaume : « (20 novembre à Orcha.)
Parfois on retrouve dans un tiroir, après une mort, des lettres qui ne devaient jamais voir le jour. […] Ses irrégularités sont souvent plus agréables que la perpétuelle symétrie qu’on retrouve dans tous les ouvrages de l’art. » C’est ainsi, à propos d’irrégularités, que ce petit village de Chamalières, assemblage singulier de propriétés particulières, maisons, prés, ruisseaux, châtaigneraie et grands noyers compris, le tout enfermé de murs assez bas dont les sinuosités capricieuses courent en labyrinthe, compose aux yeux le plus vrai et le plus riant des paysages. […] Que ce malheur arrive, et je me retrouve dans le cas d’une jeune fille de seize ans, forcée de se marier sans avoir le temps de concilier les convenances avec ses goûts.