La forme lyrique, si naturellement appelée dans la tragédie des Perses, n’apparaît pas avec moins de grandeur dans les six autres tragédies qui nous restent d’Eschyle, sans parler de celles qui ont péri, et dont quelques-unes devaient être des hymnes religieux en action. […] L’inspiration divine est restée à son âme asservie par l’esclavage. […] Sous un tel maître, la scène tragique devait rester majestueuse et sainte.
D’ailleurs, M. de Sacy ne s’est jamais donné comme un critique de profession, un critique complet, aspirant à tracer un tableau littéraire de son temps : il se borne à traduire avec feu et à nous livrer avec candeur une image de ses goûts intègres, de ses prédilections restées toutes sérieuses et probes. […] Or M. de Sacy qui était resté jusqu’au bout, et qui avait écouté en silence, avait apparemment souffert plus qu’un autre dans son bon sens, et dans ses habitudes de bonne langue, de bonne logique, de logique de Port-Royal.