Pendant que s’épaissit là-haut l’obscurité dans l’intervalle de calme et de silence, quand rougissent d’une teinte de flamme les arbres de la forêt, sur les pentes de la montagne, quand les Eucalyptus aux troncs rabougris et difformes semblent porter, pareils à d’étranges colonnes égyptiennes des dessins curieux, de bizarres inscriptions, des sortes d’hiéroglyphes ; Au printemps, lorsque l’acacia frissonne entre l’ombre et la lumière, quand chaque bouffée d’air chargée de rosée ressemble à une longue gorgée de vin, quand la ligne bleue de l’horizon offre une résistance qui donne plus de profondeur à la distance la plus vague, Une sorte de chant s’éveille dans tous les cœurs ; Et ces chants-là, ce furent les miens.
On voit ainsi que dans ces deux règnes les phénomènes se ressemblent en ce qu’il y a production et destruction de la matière sucrée. […] Ceci ne ressemble en rien à ce qui a lieu chez un animal non hibernant.