Nommé à l’Académie française deux ans après La Bruyère lui-même, qui avait signalé son entrée par un si neuf et si éloquent discours de réception, il en fit un des plus ordinaires ; et, comme Fontenelle, à qui il le montrait en manuscrit, lui faisait remarquer que le style en était plat : « Tant mieux, dit l’abbé, il m’en ressemblera davantage ; et c’est assez pour un honnête homme de donner deux heures de sa vie à un discours pour l’Académie. » Il était homme à répondre comme un de nos contemporains à celui qui critiquait une de ses phrases : « Ah !
Dans la première lettre, une page d’imagination et de tendresse sur le culte de Jésus-Christ, et qui ressemble tout à fait à un couplet d’une églogue mystique ; dans la seconde, deux pages sur les Martyrs de Chateaubriand, qui illustreraient de plus beau cours de littérature.