Il revient à elle après tant de courses ; il la trouve jeune et souriante comme aux premiers jours ; il se trouble et en même temps se ranime à son contact et sous son souffle ; il tend les bras vers elle, et sa vieille âme endolorie par tant d’efforts et d’expériences reprend la santé et le courage par l’attouchement de la mère qui l’a portée. […] Il distingue les détails de leurs mouvements, et voit Atropos à son métier « reprendre à plusieurs fois l’heure fatale au monstre. » Il est chez lui dans l’Olympe.
Le premier amant vient la trouver ; il veut la reprendre ; il veut la tuer, il la meurtrit de coups de poing, puis s’affale en sanglotant, tandis qu’elle s’échappe le sourire aux lèvres. […] Et je sens que je vous aime avec une simplicité sauvage. » Plus tard, après que la première scène de jalousie qu’il lui a faite s’est terminée par une réconciliation furieuse, et qu’ils se sont repris, « les yeux assombris, les lèvres serrées, en proie à cette colère sacrée qui fait que l’amour ressemble à la haine », comme elle lui demande pourquoi il est triste, il a ce mot profond, affreux d’égoïsme et de clairvoyance : « Tu veux savoir ?