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1684. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 37, des défauts que nous croïons voir dans les poëmes des anciens » pp. 537-553

Les peuples encore grossiers, composent donc des especes de cantiques pour célebrer les loüanges de ceux de leurs compatriotes qui se sont rendus dignes d’être imitez, et ils les chantent en plusieurs occasions. […] Sa tâche est de faire des peintures fidelles des moeurs et des usages de son païs, pour rendre son imitation la plus approchante du vraisemblable qu’il lui est possible.

1685. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 15, observations concernant la maniere dont les pieces dramatiques étoient représentées sur le théatre des anciens. De la passion que les grecs et les romains avoient pour le théatre, et de l’étude que les acteurs faisoient de leur art et des récompenses qui leur étoient données » pp. 248-264

Il faut que les travaux ausquels on nous assujettit pour nous faire faire un apprentissage, soient plus difficiles que le travail dont on veut nous rendre capables. (…), dit Seneque le pere. […] Quelque avantage que l’éloquence procurât à Rome, quelque lustre qu’une belle voix donne à l’éloquence, Ciceron ne veut pas qu’un orateur se rende l’esclave de sa voix, ainsi que le faisoient ces comédiens, me autore nemo… etc.

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