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679. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre X. »

Ainsi, d’après ces dates glorieuses, Marathon, Salamine, Eschyle et Pindare étaient nés à cinq ans l’un de l’autre ; et ils auraient pu se rencontrer rivaux d’héroïsme et de génie sur le champ de bataille et au théâtre, s’il n’y avait eu, dans l’instinct même de grandeur qui les rapprochait, quelques différences marquées de vocation comme de patrie. […] Mais, sans anticiper ici sur l’histoire de cette décadence que nous rencontrerons plus tard, essayons de marquer par quelques autres détails ce qui dut inspirer et retenir dans le cercle lyrique la vocation du poëte thébain.

680. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Bossuet. Œuvres complètes publiées d’après les imprimés et les manuscrits originaux, par M. Lachat. (suite et fin) »

C’est trop de soin vraiment : je crois qu’aucun de ces deux génies, pour trouver sa pensée, ou son expression, n’avait besoin de l’autre, et j’aime mieux m’en remettre à l’adage vulgaire : les beaux génies se rencontrent.

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