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834. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Saint-Martin, le Philosophe inconnu. — II. (Fin.) » pp. 257-278

On ne peut s’empêcher de remarquer que Saint-Martin ici nous présente une simple contrariété de sa vie intérieure comme un malheur horrible, et cela en regard de cette véritable infortune publique de Louis XVI et de Marie-Antoinette, qu’il se contente d’appeler une bagarre. […] On peut remarquer dans ces écrits de Saint-Martin sur la Révolution française deux portions distinctes : l’une qui est de la plus belle et de la plus incontestable philosophie religieuse (du moment qu’on admet les données d’une telle philosophie) ; l’autre qui est particulière, mystique et systématique, et toute personnelle à l’auteur.

835. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Histoire de la Restauration par M. Louis de Viel-Castel. Tomes IV et V. (suite et fin) »

Vivant solitaire, aimant mieux, au besoin, comme Malherbe, causer avec les bateliers du port qu’avec tous ces robins musqués, il se fit remarquer, après juillet 89, par une improvisation dans une assemblée des électeurs de Paris ; il fut élu membre du conseil de la Commune ou municipalité d’alors, par la section de l’île où il habitait. […] On a fort remarqué les discours qu’il prononça dans la discussion sur la loi d’élection, pour combattre la majorité qui s’obstinait à repousser la loi même proposée par le Gouvernement, et à en substituer une autre, toute dans son intérêt et à sa guise.

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