La religion de l’Olympe entraîna tout dans son écroulement devant la religion du Calvaire. […] C’est toujours une religion qui enfante un art ; il n’y a que ces grands mouvements de l’esprit humain qui soient de force à surexciter et à concentrer assez les puissances vitales de l’imagination des hommes pour leur faire produire ces monuments populaires de la poésie, de la musique, de la peinture, de la sculpture, de l’architecture surtout. En voyant naître une religion on peut dire : Une nouvelle architecture va sortir des carrières du globe. […] Nous disons de plus : il n’y a qu’une religion qui soit capable de rendre un art universel et populaire. […] David était à la peinture ce que Calvin était à la religion, un rigide réformateur, non un créateur.
En ce temps-là, on était apprenti aux divisions ; en celui-ci, tout le monde y est maître. » Et ce n’est point par intérêt personnel qu’il parle, dit-il, car « j’avais assez et trop de connaissance de la jalousie qu’il (Henri IV) portait à ceux de ma condition et religion, et connais bien que nous ne fûmes jamais plus considérables qu’à présent. » Mais cet intérêt qu’il a comme religionnaire et comme l’un des grands du royaume, il le met sous ses pieds un moment et le subordonne (ce qu’il ne fera pas toujours) à sa qualité de Français : Je regrette, s’écrie-t-il, en la perte de notre invincible roi, celle de la France. […] La plupart des grands de la religion, qui avaient paru d’abord embrasser le même parti, firent peu à peu leur arrangement et se retirèrent. […] La ruine de ceux de la religion n’est pas si prochaine qu’elle ne donne aux mécontents loisir de former des partis… Songez que vous avez moissonné tout ce que les promesses mêlées de menaces vous pouvaient acquérir, et que ce qui reste combat pour la religion qu’il croit… Il finit en refusant de se prêter à aucune conclusion particulière et qui le sépare de l’intérêt général.