Au milieu du quinzième siècle, l’architecture religieuse qui sentait instinctivement qu’elle allait s’anéantir aux approches de la renaissance que devaient amener ensemble le divin outil de Guttemberg et la voix de Luther, l’architecture religieuse se débattit, dissimula sa décrépitude sous des ornements infinis et ne se transforma que plus vite. […] Basée sur la Genèse qui nous apprend que l’homme a été créé à l’image de Dieu, que la terre immobile voit tourner autour d’elle le soleil et la lime chargés de l’éclairer le jour et la nuit, qu’un seul déluge a couvert le monde en punition des péchés des hommes ; fortifiée par les paroles que le Seigneur dit à Moïse dans le Deutéronome2, en lui enseignant que les lièvres sont des animaux ruminants, la science religieuse officielle a dû combattre de toutes ses forces, de tous ses anathèmes, de toutes ses inquisitions contre ces hommes trois fois saints qui recherchaient les effets et les causes, et les trouvaient infailliblement en dehors des dogmes imposés.
D’un côté, il lui suppose un respect du dogme religieux que Descartes n’a professé qu’en apparence, par précaution contre le bûcher ou la Bastille. […] Que de massacres et de destructions par fanatisme religieux, à diverses époques, notamment au quatrième et au cinquième siècle après Jésus-Christ ! […] Et Taine reste libre-penseur et scientiste, ce qui affaiblit singulièrement son pragmatisme religieux. […] Mais il ne s’agissait pas pour Anatole France de remplacer une croyance religieuse par une autre. […] Paul Bourget lui objecte qu’il faut traiter les questions religieuses au point de vue religieux (donc apparemment aussi les questions musulmanes au point de vue musulman) ; et c’est une singulière pétition de principe.