« Je ne voulus pas me rendre en ce qui regardait l’envoi de ma personne, et je répondis à ses raisons sur ce point, mais sans aucun succès. […] « Aucun des cardinaux ne s’opposa à l’ambassade projetée ; tous, au contraire, la regardèrent comme la seule ancre de salut dans les circonstances actuelles. […] Il me regarda très fixement, et à la véhémence de ses paroles je répondis, en profitant de son étonnement, que je ne pouvais ni outrepasser mes pouvoirs ni transiger sur des points contraires aux maximes que professe le Saint-Siège. […] Qu’ils voient s’il y a possibilité d’arranger les choses ; mais si on se sépare sans conclure, la rupture est regardée comme décisive, et le cardinal pourra s’en aller. […] Il me sera permis de rendre encore justice, non à moi-même, — ce qui ne serait pas convenable, — mais à la vérité, sur une particularité qui me regarde.
Voltaire nous touche moins à fond : il regarde le passé, qu’il combat, et nous avons à faire effort pour lui rendre la justice qu’il mérite. […] Quant aux expériences machinées, ici encore regardons plutôt le mécanisme en lui-même que les applications fournies par le tour d’esprit romanesque de Rousseau. […] Mais regardons la réalité des choses : ne faut-il pas attendre que l’enfant soit un homme, qu’il sache et comprenne déjà bien des choses, pour poser devant lui la question de croire et de ne pas croire ? […] Mais cette forme romanesque de son âme, c’est un subjectivisme, effréné, qui le rend incapable de s’asservir à aucune réalité, de la regarder de sang-froid pour la rendre telle quelle. […] La littérature sera donc pittoresque désormais plutôt que psychologique : même pour décrire l’âme, elle regardera le corps.