/ 1775
983. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (3e partie) » pp. 161-219

XII Dès son enfance il était remarquablement beau ; non de cette beauté ostentative qui s’étale et qui s’affiche sur la physionomie, mais de cette beauté modeste, pleine de pensée et voilée de réticences, qui s’insinue dans l’âme par le regard. […] Sa physionomie convaincue portait la conviction où portait son regard.

984. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 257-320

Sa figure aussi douce qu’intelligente, ses yeux bleus, ses cheveux blonds, sa taille souple, sa physionomie heureuse sous un voile de mélancolie paisible, plaisaient aux regards impartiaux. […] C’est une mère ravie À ses enfants dispersés, Qui leur tend, de l’autre vie, Ces bras qui les ont bercés ; Des baisers sont sur sa bouche ; Sur ce sein qui fut leur couche Son cœur les rappelle à soi ; Des pleurs voilent son sourire, Et son regard semble dire : « Vous aime-t-on comme moi ? 

/ 1775