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627. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Première série

En attendant, le poète jette sur la vie un regard sérieux et superbe. […] Ta démarche est étrange et ton corps incomplet ; Mais ton malheur me touche et ton regard me plaît. […] Les arbres m’accompagnaient en longue file ou par troupe ; je me sentais emportée par le mouvement de toute la terre sous le regard de toutes les étoiles ! […] Berthelot, magnifiquement tracé le programme formidable et établi en regard le bilan modeste de la science. […] Sa gloire lui rit dans tous les regards.

628. (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre second » pp. 200-409

Si on laisse l’homme qui pleure seul avec sa douleur, tant mieux ; c’est la meilleure compagnie qu’il puisse avoir : pour celui qui a les regards attachés sur l’urne de sa femme ou de sa fille, est-il rien de plus importun que la présence de celui qui rit ?  […] « La vertu, dit-il, Lettre LXXVI, passe entre la bonne et la mauvaise fortune, et jette sur l’une et l’autre un regard de mépris. » Sénèque fut encore moins enorgueilli de sa vertu que de sa richesse. […] Lisez-le pour le bel endroit où Sénèque incline la tête de Jupiter vers la terre, et attache les regards du maître de l’univers sur Régulus et sur Caton […] Ambitionnes-tu le regard perçant de l’aigle ? […] Dans ce moment, dit Tacite355, les regards se détournèrent de la férocité inouïe de Néron, pour s’arrêter sur l’indiscrétion de Sénèque.

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