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1040. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome II pp. 5-461

Enfin la comédie grecque étale aux regards un spectacle de travestissements imaginaires, et marche escortée de chœurs satiriques, dont le burlesque appareil imite les mouvements et la pompe des chœurs de la tragédie antique. […] Aristophane jette des regards perçants autour de lui : témoin des passions de ses concitoyens, il veut leur en offrir des images ridicules, afin que l’aspect de leur travestissement bizarre les avertisse et les corrige. […] Les spectateurs en riront au premier regard, et ce plaisir les mettra en bonne humeur pour le reste. […] Si le but moral de celle-ci n’apparaît pas au premier regard, néanmoins on le saisit en le cherchant bien. […] « Lorsqu’il jette sur elle un regard sérieux, « Son devoir aussitôt est de baisser les yeux, « Et de n’oser jamais le regarder en face « Que quand d’un doux regard il lui veut faire grâce.

1041. (1927) Quelques progrès dans l’étude du cœur humain (Freud et Proust)

  Il nous faut maintenant essayer d’envelopper d’un regard l’ensemble de la doctrine de Freud et de l’apprécier. […] Quel mensonge déprimant était-elle en train de faire à Swann pour qu’elle eût ce regard douloureux, cette voix plaintive qui semblaient fléchir sous l’effort qu’elle s’imposait, et demander grâce ? […] Et je ne nie pas absolument qu’il n’y ait, en effet, quelque chose de sacrilège dans le regard dont Proust nous a doués pour contempler et analyser un sentiment si proche de notre âme, si mélangé à nos aspirations vers l’absolu, si religieux, à certains égards, dans son fond. […] Aucun retournement face à soi-même ; aucun regard vers la grande nuit impénétrée et décourageante de notre âme . […] Il y avait dans sa figure quelque chose de beaucoup plus net et accusé, en même temps que dans son regard une flamme beaucoup plus chaude et lumineuse qu’on ne l’imaginerait d’après ces portraits de jeunesse.

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