Pourtant ce fut lui qui, à la fin, rencontra cette mesure si délicate et si rare, qui l’introduisit, qui la montra possible par ses écrits, qui l’offrit vivante dans sa personne, et qui, sur la pente nouvelle où l’Université, bon gré mal gré, se trouvait conduite, l’inclina doucement aux réformes utiles, lui ménageant un dernier âge fécond encore et prospère. […] Rollin n’est pas dénué de finesse et d’esprit quand il parle en son nom ; mais il faut chercher ces rares endroits où son expression s’anime et s’évertue d’elle-même Après avoir cité quelques passages des Éloges de Fontenelle et les avoir loués, il y remarque un défaut : S’il était permis, dit-il, de chercher quelque tache parmi tant de beautés, on pourrait peut-être en soupçonner quelqu’une dans un certain tour de pensées un peu trop uniforme, quoique les pensées soient fort diversifiées, qui termine la plupart des articles par un trait court et vif en forme de sentence, et qui semble avoir ordre de s’emparer de la fin des périodes comme d’un poste qui lui appartient à l’exclusion de tout autre. […] Il les avait fait instruire par les plus habiles maîtres en tout genre, n’épargnant pour cela aucune dépense, quoiqu’il n’eût qu’un bien très médiocre… L’union intime de notre Scipion avec Polybe acheva de perfectionner en lui les rares qualités qu’un heureux naturel et une excellente éducation y faisaient déjà admirer… Cette allusion, sur laquelle insistait Rollin, avait pour but de déterminer le duc d’Aremberg à augmenter les appointements d’un très bon précepteur, M.
Les rares lecteurs qui s’inspireront des études sévères ne se soucieront plus des entrefilets tintamarresques des quotidiens19. […] Parce qu’il craint de tomber dans la sensiblerie, il manque, parfois de sensibilité, mais il est d’autre part, un des rares hommes qui sachent raisonner aujourd’hui. […] Ernest-Charles ne soit un des critiques les plus probes de ce temps et l’un des rares qui ait étudié les choses dont il discute.