Et à ce scrupule de poètes irréprochables se mêlait naturellement un orgueil aristocratique, la fierté et peut-être aussi l’affectation de ne jamais traduire dans la langue des dieux aucune émotion vulgaire, de se confiner dans des impressions exquises, rares, difficiles, inaccessibles à la foule.
Sans doute, le souffle y est court et haletant ; les obscurités et les impropriétés d’expression n’y sont pas rares, — ni même les banalités.