Chapitre II : Rapports de l’histoire de la philosophie avec la philosophie même Après avoir considéré l’histoire de la philosophie dans ses rapports avec l’histoire, il faut maintenant l’observer dans ses rapports avec la philosophie elle-même : c’est le second point de cette étude. […] A dire vrai, je ne vois pas qu’il y ait sous ce rapport grande différence entre les bonnes et les mauvaises philosophies. […] Ce n’est pas là du scepticisme, car je crois que ces vérités partielles sont des vérités ; je crois qu’il y a un principe suprême et premier auquel se rattachent et la raison et l’univers ; mais quant à la mesure, à la limite, à la détermination précise des rapports entre le tout et les parties, entre l’un et le plusieurs, ce sont là autant de conceptions relatives et provisoires comme disent les positivistes, qui eux-mêmes ont raison dans une certaine mesure. […] Sous ce rapport, les anciens sont supérieurs aux modernes ; ils ne sont point, comme ceux-ci, esclaves du systématique.
Rapports complexes des animaux et des végétaux dans la nature. — IX. […] Les rapports d’organisme à organisme sont les plus importants de tous. […] Rapports mutuels et complexes des êtres organisés dans la nature. […] Nous avions commencé cette série par les oiseaux insectivores, et nous l’avons terminée en revenant à eux ; mais qu’on ne croie pas que dans la nature tous les rapports mutuels soient toujours aussi simples. […] Les rapports d’organisme à organisme sont les plus importants.