Ainsi dans la confession même de Lélia, lorsqu’elle raconte les mystères de sa solitude, sa retraite au vieux couvent, et tous les détails enchanteurs de sa claustration volontaire : « Je relevai en imagination les enceintes écroulées de l’abbaye ; j’entourai le préau, ouvert à tous les vents, d’une barrière invisible et sacrée ; je posai des limites à mes pas, et je mesurai l’espace où je voulais m’enfermer pour une année entière.
Au quatrième acte, lorsque Alvise, qui a entendu dans le parc les derniers mots d’adieu de sa femme et d’Ordonio, vient chez ce dernier lui demander raison de l’injure et lui raconter qu’il sait tout ; lorsqu’il arrive au moment même où sa femme était accourue chez le séducteur dans un accès de jalousie, et tout exprès (subterfuge du cœur !)