Et l’on voit pleinement ici ce que, décidément, il entend par sa chère « énergie. » Quand il en vient aux exemples, c’est en descendant du nord au sud et de la race saxonne à la race italienne qu’il trouve que l’énergie va croissant ; et, en définitive, les peuples les plus énergiques pour lui sont ceux qui ne se maîtrisent point. […] Il sait dire qu’en Amérique il s’est trouvé, récemment implantée sur un sol vierge, une race d’égaux, ne contenant en elle aucun germe d’aristocratie, et du reste, maintenue par Sa religion dans des sentiments d’égalité fraternelle. […] Une « nationalité », c’est l’idée d’une race considérée comme une personne vivant indéfiniment dans le temps et ayant à ce titre des droits respectables, et, donc, c’est l’idée d’une étroite dépendance entre les ancêtres et les descendants ; et Proudhon n’aime pas cette idée-là. […] Là, déjà, à ceux qui lui faisaient remarquer que l’égalité n’était pas en fait entre les hommes, que, par exemple, certaines races humaines étaient manifestement inférieures à d’autres races, il répondait nettement que, s’il était vrai, les races inférieures seraient absorbées par les autres et finiraient par s’éteindre, et qu’ainsi l’égalité aurait bien pour elle le dernier mot et s’établirait. […] Vingt-cinq ans avant l’apparition de Taine, dès 1829, Sainte-Beuve réfutait la théorie de la race, du milieu et du moment.
Français de France, vous avez le rire clair de la race. « Violoncelles, fifres, mandolines », tels sont les titres des trois parties de votre ouvrage ; et j’ai fort bien entendu, en effet, votre viola di gamba gémir sa mélancolie et votre guitare bourdonner sous nos chansons d’amour.