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1654. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Suivant un docteur contemporain qui trahit plus d’une fois les secrets du métier, le spirituel Guy Patin, Daquin, attaché à la personne du Roi par la faveur de madame de Montespan, et congédié par madame de Maintenon, n’était « qu’un pauvre cancre, race de juif, grand charlatan…, véritablement court de science, mais riche en fourberies chimiques et pharmaceutiques ». […] Son homicide ignorance donna lien à l’épigramme suivante : Le croirez-vous, race future, Que la fille du grand Henri Eut, en mourant, même aventure Que feu son père et son mari !

1655. (1859) Moralistes des seizième et dix-septième siècles

On se demande si La Bruyère était sérieux, lorsqu’il disait du Dauphin, fils de Louis XIV, l’un des hommes les plus insignifiants de son temps : « Un jeune prince d’une race auguste, l’amour et l’espérance des peuples, donné du ciel pour prolonger la félicité de la terre, plus grand que ses aïeux, fils d’un héros qui est son modèle, a déjà montré à l’univers, par ses divines qualités et par une vertu anticipée, que les enfants des héros sont plus proches de l’être que les autres hommes290. » Quant aux gens de ville, bourgeois enrichis, bien alliés, en possession des jouissances de la vie, ils y veulent, selon l’auteur, joindre celles de la vanité, et ils imitent les grands autant qu’il est en eux : « Paris, pour l’ordinaire le singe de la cour, ne sait pas toujours la contrefaire.

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