Qu’aucun impie ne s’introduise dans le désert de lumière où se sent ravi le chrétien : Jugez-moi et discernez ma cause de la race d’Édom et d’Amalech207. […] Ils étaient pareils à ces cailloux qui n’ont de couleur que plongés dans un ruisseau, ou bien à ces herbes dont la chevelure ne s’éploie qu’en un courant : J’aimais, disait-il, une enfant de race Kabyle, à la peau noire, de chair parfaite, à peine mûre.
Alfred Nettement entre en plein dans le sujet de son livre ; à peine est-il débarrassé du roi Louis XVIII, on voit qu’il se sent bien plus à l’aise, et son discours prend une libre allure ; on respire, dans ces pages consacrées au dernier roi de cette dernière race, je ne sais quel intime contentement. […] Il était, le croirez-vous, races futures ? […] Tel était l’homme qui devait représenter par l’esprit, par la grâce, par l’atticisme du langage, cette race incorrigible et charmante de grands seigneurs et d’exilés, qui n’avaient rien voulu apprendre de la vieille histoire.