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1686. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Crétineau-Joly »

En vain Clément XIII, qui comprenait au moins son rôle de pontife, et qui avait répondu à l’édit souverain de Louis XV par la bulle Apostolicum, demanda-t-il à Charles III la raison d’une proscription plus inconcevable en Espagne qu’ailleurs ; on ne lui répondit que par le silence.

1687. (1885) Les étapes d’un naturaliste : impressions et critiques pp. -302

L’on condamnait une confectionneuse, pour avoir vendu, vingt ans avant, des gilets avec des fleurs de lis, un acteur pour avoir accepté un rôle dans une pièce où n’éclatait point assez de patriotisme : il s’agit de la Tentation de saint Antoine. […] Ceux qui y siègent sont des vieillards qui représentent le mouvement de 1830 : il faut à l’Académie une place à l’élément jeune, sinon elle méritera l’insulte que lui adresse Émile Zola en l’appelant « une prétendue tête de notre littérature, dont l’influence est radicalement nulle, et dont le rôle de dangereuse inutilité serait comique, s’il n’était lamentable. » C’est à la presse du Midi, tout entière et sans exception de parti, qu’il incombe de mener cette campagne, dont nous ne sommes point la sentinelle perdue, et dont nous n’avons aucun droit de nous dire l’initiateur, car elle est dans le cœur de tous. […] En attendant, tandis qu’elle est en proie aux angoissements de l’étude de son rôle, Blancheron la sent se détacher peu à peu, se reprendre, comme il le dit, vivre avec lui comme une honnête femme avec le mari qu’elle n’aime pas. […] Quoi qu’il en soit de ce rôle de censeur que la critique classique attribuait assez bénévolement au théâtre, les Caritats étaient une fête proprement populaire et, en 1650, l’avocat Bonnet y obtint un succès que la Pastorale languedocienne, du Toulousain Mondonville, jouée en pleine cour, devant Louis XV, et cette joyeuse esquisse, du doyen Favre, de Celleneuve, le Trésor de Substantion, égalèrent à peine, quoique la fortune dût conserver seulement au répertoire l’œuvre de ce dernier. […] Un des jeunes gens qui occupaient un rôle dans la troupe qui interpréta le drame d’Aubanel, Paul Gaussen (Veranet), poète déjà goûté des lecteurs de la Cigale d’or et des autres organes félibréens, se mit à l’œuvre ; et, peu après une deuxième représentation, à Alais, de la pièce d’Aubanel55, il jouait sa Camisardo, œuvre plus froide et plus classique d’allures, dont un critique bienveillant pouvait écrire : « Tout ce qui y fournit matière à développement lyrique est digne de grand éloge.

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