/ 1609
1596. (1880) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Première série pp. 1-336

Elle y trouvait à la fois tout ce que la foule de nos jours va demander aux scènes du boulevard : de quoi frissonner et pleurer comme à nos mélodrames ; de quoi rire comme aux grosses plaisanteries du vaudeville et de l’opérette ; mais surtout, comme aux féeries, la vision passagère de ces splendeurs fantastiques et de ces aventures prodigieusement invraisemblables dont les rêves des humbles sont toujours et partout hantés. […] Il y en a peut-être toujours parmi nous qui continuent de lui faire cette injure de révoquer en doute la solidité de sa raison, qui parlent avec pitié de son « amulette » ou de ses « hallucinations », et qui traiteraient volontiers les Pensées, à la façon de Voltaire et de Condorcet, comme le rêve d’un malade.

1597. (1862) Notices des œuvres de Shakespeare

Suivant Malone, le Songe d’une nuit d’été aurait été composé en 1592 : c’est une des pièces de la jeunesse de Shakspeare ; aussi a-t-elle toute la fraîcheur et le coloris d’un tableau de cet âge des rêves poétiques.

/ 1609