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773. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1853 » pp. 31-55

et a répondu à Mlle*** en le raccrochant au mur déjà en deuil et tout triste : « Chère camarade, « Je suis une folle, et presque une impie d’avoir cru mon petit tableau digne de votre hôtel. […] Armand Lefebvre, notre parent, écrivait en notre faveur à M. de Royer, procureur général, qui lui répondait une lettre ne laissant aucun doute sur l’imminence des poursuites. […] » Le garçon de salle lui répondait : « Oh !

774. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre II : Philosophie politique de Tocqueville »

Si l’on demande à quoi cette activité est bonne, on peut répondre d’abord qu’elle est bonne à répandre dans la société plus de bien-être, plus d’instruction, plus de jouissances de toute espèce ; mais on peut dire surtout que l’activité est bonne par elle-même, parce qu’agir, c’est vivre. […] A la vérité, on pouvait lui opposer la fragilité du pouvoir dans certains États démocratiques ; mais il répondait que le pouvoir était fragile, précisément parce qu’il était trop fort et trop concentré. […] Tandis que les écoles démocratiques et humanitaires s’enivraient elles-mêmes de leurs rêves et de leurs formules, croyant que les mots d’avenir, de progrès, de peuple, répondent à tout, tandis qu’elles confondaient l’égalité avec la liberté et s’imaginaient que l’une est toujours le plus sûr garant de l’autre, Tocqueville démêlait avec précision ces deux objets.

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