. — Apollon a repoussé du pied l’Envie, et a répondu : Vois le fleuve d’Assyrie, son cours est immense, mais il entraîne la terre mêlée à son onde et la fange. […] Elle répond alors : « Junon et toi, Minerve, il vous obéirait, à vous surtout, bien plutôt qu’à moi ; car devant vous, tout impudent qu’il est, le méchant garçon aura encore tant soit peu de honte ; mais de moi il n’a nul respect ni souci, et il lui est égal de me quereller sans cesse. […] « Ainsi parla Chalciope : les joues de Médée se couvrirent de rougeur : longtemps la pudeur virginale l’empêcha de répondre, malgré son désir. […] ajoute ingénument Médée : je l’ai juré et je suis prête à tenter pour tes enfants tout ce que je puis. » C’est alors que Chalciope répond : « Ne pourrais-tu pas (fais cela pour mes enfants) imaginer quelque ruse, un expédient quelconque, dans la grande épreuve, en faveur de cet étranger qui lui-même en a tant besoin ? […] Il suffit de ce qu’on a pu entrevoir à travers nos rapides traductions, pour mettre tout lecteur équitable à même de répondre.
. — Quand on interroge les malades, ils répondent que le mot de voix dont ils se servent est très impropre, et qu’ils l’emploient par métaphore, faute d’un meilleur ; la voix n’a pas de timbre, elle ne semble point partir du dehors comme à l’ordinaire ; les mystiques ont déjà fait cette distinction, et opposé les « locutions et voix intellectuelles » que leur âme saisit sans l’intermédiaire des organes, aux voix corporelles qu’ils perçoivent de la même façon que dans la vie courante. […] B… fut prié de dire son nom ; il répondit raisonnablement, sans hésiter. […] Il répondit aussitôt et sans hésiter : Richard Cobden. — En êtes-vous bien sûr ? […] « Quand on lui demandait des nouvelles de sa santé, il répondait : Vous voulez savoir comment va le père Lambert ? […] Je veux mouvoir mon bras, et je prévois qu’il se mouvra ; je secoue une sonnette, et je prévois qu’elle rendra un son clair ; j’allume du feu sous la chaudière d’une locomotive, et je prévois que la vapeur dégagée poussera le piston ; je lis et relis avec attention un morceau de poésie, et je prévois que tout à l’heure je pourrai le répéter par cœur ; j’adresse une question à mon voisin, et je prévois qu’il me répondra.