Il s’accuse de sacrifier trop « au tableau, à l’accumulation du tableau, à la rapidité du récit, au vol d’oiseau, à la passion de l’inédit », partagée par son frère, qui, comme lui, voulait faire de l’histoire neuve comme de l’invention (ce qui est impossible). […] L’oubli de son personnage de roi, la délivrance de lui-même, toutes choses que ne lui donnait pas la reine, voilà ce que Louis XV demandait à l’adultère, voilà ce que, toute sa vie, il devait y chercher… » Tel il est, ce portrait que je n’ai pas voulu abréger et que je trouve, presque à ma surprise, dans cette histoire de Madame de Châteauroux, dans le récit des amours de madame de Mailly, de ce premier de tous les adultères qui vont suivre !
Secrétaire du duc de Laval, ambassadeur de France à Rome, qui trouva plaisant, comme un grand seigneur du xviiie siècle, de faire prêcher son petit secrétaire devant Sa Sainteté le Pape, on croit rêver quand, dans le récit de l’abbé Maynard, on le voit, ce petit tonsuré, prêcher à Saint-Louis-des-Français. […] Mais on croit rêver bien plus encore quand (toujours dans les récits sans laissés de l’abbé Maynard) on le voit jouer avec S.