Ce mot Grec n’a jamais signifié autre chose que récit, narration. Il est vrai que l’Epopée doit s’attacher au récit d’une action grande, merveilleuse, intéressante, propre à exciter l’admiration & à inspirer la vertu.
J’en pourrais citer mille exemples, mais lisez, seulement pour le savoir, ce récit, d’un délicieux rire, de ce sanglier qui s’est échappé d’une des cours d’hôtel qui entourent la place de la Madeleine et qui va faire « ses petites emplettes » chez Houbigant. Jamais la plaisanterie dans le récit n’eut un accent plus vif, et jamais en racontant, le soir, l’histoire du matin, avec le ton d’une femme qui ne cherche pas d’effet, on ne mit plus d’imagination dans la gaieté.